Sunday, June 10, 2007

Montagnes de la Lune

Ne serait-ce que pour l'enchantement qu'elle m'apporte

Ou l'emerveillement que dans mes yeux elle deverse,

Une exclusive pensee sans cesse me transporte...

Kampala entre temps m'extirper n'a de cesse.

Monday, February 26, 2007

Down Memory Lane

I couldn't hear anything then.

Still she said:

Broadway and 110th Street
Casbah Rouge
“ma table”
Mistaken identity in a text message (trop drôle!)
5h du mat, toujours à Casbah (“Ca prend du temps de compter toute c’te thune.…”)
Nunca te acostarás sin aprender cosa nueva….
Les Deschiens et Les Deux (ou Trois?) Frères
45 minutes entre boulots
Khaled
Aïsha (enregistrée “live” au concert)
Le bus qui traverse Central Park
L’atelier avec Bear and The Puffball
Quietly taking your shoes out of the sink and wearing them to take the pups outside
La chaleur et l’humidité, surtout en attendant le métro
“Blue Steel” from Zoolander
Walking with Bear (or getting him to pull you on a skateboard)
Wachovia (c’est pas évident….)
Vitamin Shoppe (spelled the old-fashioned way)
2 heures entre boulots (génial!)
Pearl Jam initiation (“especially Black”) chez Cody
Tribunal-Prosperidad
Je dis n’importe quoi… pour rire!
The Coffee Shop at Union Square (une petite sieste pour toi)
Organizing your sac noir
Carrying your “maison” partout
Nos petites manies (tu ne peux rien jeter et moi je ne peux pas jeter mes jolis sacs en plastic, tes gants et ma lampe torche…)
“Je suis amazé! C’est vraiment amazant!”
The Metronome at Union Square South
Washington Square Park
Chez MacDo twice(and a squished chicken sandwich)
Harry Potter à minuit (“Ces gens sont fous! C’est la folie!”)
Où c’est que t’étais???
“Dinner” on the steps of my old brownstone on West 10th St. (also known as Sesame Street)
The quest for coffee and the conversation with the pizza shop guy on Bleecker St.
“The Lodge” at 83rd and Amsterdam
2h du mat: Bear at the bar (the reluctant celebrity)
Il faut pas trasher l’appartment….
L’atelier à pied
“Bubby”, “Kushi”, “Zubby-dubby” (oops!)
Achtung! Don’t schlam ze door!!!
Le dentifrice qui est vraiment un jouet
L’écran qui voulait pas s’éteindre
Goodnight, Moon. (not moon cookies)
Yellow blanquette
Le calme
La joie
La paix
Marrante, contente, mais pas chiante (merci)
16 juillet, 9h du mat: L’appart du “Parisien du nord” (mais tu aimes bien bouger, n’est-ce pas?)

The waves come crushing onto my knees... Merci Laird.

Thursday, February 22, 2007

De corps à corps

Toujours un mendiant et pas des moins fiers, je regarde défiler les corps.

Je les contemple se pavaner, les admire se repoudrer et à mon éternel regret, les laisse une fois de plus s'estomper. A toutes obligeant, je ne réussis néanmoins pas à l'oublier. Elle, la cruelle lueur qui sans cesse me rappelle son altesse.

Celle dont ni une ride, ni un sarcasme ne me feraient douter de sa royale nature. Une dont le sourire est innocent, si pur et intime. Important. Unique. Silencieux et prodige. Les formes radieuses. Mais celle-ci, son amitié l'est encore plus.

Car amours vains, j'ai cherché et moissons amères j'ai trouvé. Mais c'est dans l'amitié, sincère et dévouée, que je me suis finalement égaré; et dans ses yeux qu'en osmose j'ai engrangé puis semé.

J'aimerais lui dire. Mais je sais que je ne pourrais la garder. Seul donc dans un paradis qui me fait rêver de deux, mon ego de survoler le champ auquel je l'ai confiée. Cette amitié dont je n'ai de souvenir que l'idéal de pureté.


...

Lorsque je m'en suis allé, ses doigts de fée me portaient. Lorsque je suis revenu, le sourire avait disparu, laissant place à ses lèvres nacrées. Seules ses joues, toutes de tendresse gorgées, m'ont attendu et ne m'ont elles, jamais fait douter.

J'ai trouvé mon auberge et d'amitié l'aime comme jamais n'ai aimé; mais d'amour éternel crains ne pouvoir m'y engager tant la liberté me sied;
Et en silence de m'excuser.

Sunday, January 28, 2007

The Lighthouse

Staring at the beggar, I might get lost if I followed every dream. Yet I want to live and I want to give. I dream up I'm on a quest for truth and justice.

So trust binding, I seek no truce, as I lift up the pen and lay down the soul. For all things breathe out from one another and beings faultlessly fall to their fateful order.

Be now, be then, be now and then; ever lured to copious leftovers, timelessly curved by lukewarm hangovers, the struggle remains against old self. Still, unaffected, the lighthouse keeps up its opening band for the sun. For the one shall rather come across mounts and pages, heralding light on stormy grudges, long ago edged with abrupt ledges.

From day to day...

At the crack of dawn, as the bruised sail keeps searching, for that one fleeting wind that should cast off all its shortcomings, the faint nascent twinkle reminds its sailor that when time blows right, evidence shall prevail...

Salty as can be, the sea always takes its course indeed.


H.H.H.H.H